Le crédit d’impôt, l’aide financière la mieux connue
Le Crédit d’impôt transition énergétique (CITE) est l’aide financière la plus sollicitée pour financer les travaux d’isolation du vide sanitaire. Très accessible, il peut couvrir jusqu’à 30 % des dépenses engagées. Si le demandeur n’est pas imposable, il recevra un chèque.
La démarche pour l’obtention du CITE est simple. Pour en bénéficier, il vous suffit d’indiquer le coût total des travaux à réaliser dans la rubrique y afférente au moment d’effectuer votre déclaration d’impôt.
Le CITE s’applique aussi bien aux frais de pose qu’à l’achat du matériau. Pour bénéficier de cette subvention, il convient de confier les travaux à des professionnels. Ils doivent en outre être entrepris au sein de l’habitation principale.
Les subventions de l’Anah versées une fois les travaux effectués
L’Anah ou Agence nationale de l’habitat octroie aussi des subventions pour le financement de l’isolation du vide sanitaire. Elle est versée à la fin des travaux, sur présentation de factures. Pour bénéficier de cette aide financière, vous devez occuper la maison pendant au moins 6 ans après la réalisation des travaux.
Contrairement au crédit d’impôt, la subvention de l’Anah n’est pas accessible à tous. Le montant de l’aide peut aussi varier en fonction de vos revenus et de la localité où vous résidez. Si vous êtes en situation de précarité, l’Anah peut couvrir jusqu’à 50 % des travaux HT, dans la limite de 10 000 euros.
Si vous avez des ressources modestes, les subventions offertes par l’Anah pourront couvrir jusqu’à 35 % du montant HT des travaux d’isolation du vide sanitaire, avec un plafond de 7 000 euros.
En plus de cette aide financière, l’Anah peut aussi, sous certaines conditions, vous offrir une prime « Habiter Mieux ». Son montant équivaut à 10 % des travaux réalisés. Par ailleurs, le plafond de cette aide est de 1 600 euros pour les familles à revenus modestes, et de 2 000 euros pour celles qui ont un revenu très modeste.